Plan de Gestion Environnementale (PGE) du projet d’aménagement hydroéléctrique de Volobe Amont
Questions techniques
1. Quelles sont les caractéristiques techniques principales du projet Volobe Amont ? (capacité, composants, localisation) ?
Le projet Volobe Amont comprend la construction d’un barrage, d’une galerie d’amenée, d’une usine souterraine équipée de turbines pouvant développer jusqu’à 120MW pour une production annuelle moyenne estimée à 750GHW, une galerie de restitution, ainsi que les infrastructures associées (zones de dépôts, ponts, bureaux, base vie). Sa conception a été pensée afin d’optimiser le site naturel et pour répondre aux besoins énergétiques de Madagascar, tout en respectant les normes environnementales et sociales les plus élevées. |
2. Le design initial du barrage a-t-il changé ?
Les composantes principales restent inchangées. Nous avons procédé à une optimisation technique et socio-environnementale avec des cabinets externes pour améliorer l’équilibre technico-économique du projet et réduire ses impacts socio-environnementaux. |
3. Quelles sont les étapes techniques déjà franchies ?
Les études permettant le développement de APD (Avant-Projet Détaillé) ont été réalisées, des approfondissements supplémentaires sont en cours (géotechnique, hydrologie, hydrogéologie, climatologie). Des bureaux de représentation ont également été construits sur le site du projet. |
4. Quel est le calendrier prévisionnel ?
Finalisation des optimisations techniques et socio-environnementales, suivies de la passation des contrats de construction, puis du lancement des travaux principaux dès la clôture financière, avec un objectif de mise en service conforme au calendrier convenu avec l’État et les partenaires. |
5. Quelles innovations techniques sont prévues pour optimiser les performances et réduire l’impact environnemental ?
La conception globale de Volobe Amont permet de limiter fortement les impacts sur le milieu : les chemins d’eau et l’usine sont souterrain avec très peu d’impact sur le milieu. La hauteur du barrage (25m) permet de limiter les impacts en amont. Pendant les travaux, les entreprises devront respecter strictement les normes et règles environnementales, sociales et QHSE pour éviter, limiter, compenser les impacts résiduels. |
6. Comment sont sélectionnés les prestataires et sous-traitants techniques ?
Par appel d’offres transparent, respectant la réglementation malagasy et les standards internationaux. Les résultats de préqualification sont publiés sur notre site web et autres canaux de communication officiels. |
7. Comment assurez-vous la sécurité des chantiers ?
Par l’application stricte des règlementations légales et des standards internationaux, des normes HSEQ, la mise en place de formations et sensibilisations régulières, et d’un suivi quotidien des conditions de travail. |
Questions financières et de gouvernance
8. Quel est le montant total de l’investissement et la part financée par chaque actionnaire (Axian, Africa50, EDF) ?
Le coût total est autour de 650 millions d’euro HT. Il est cofinancé actuellement par nos actionnaires : Axian (37,5 %), EDF (37,5 %), Africa50 (25 %), également financé par les banques de développement. L’Etat malagasy entrera dans le consortium à hauteur de 20% après la clôture financière. |
9. Quelles garanties de transparence dans les marchés publics et les appels d’offres ?
Publication des étapes clés, accès public au lancement et aux résultats des étapes clefs (préqualification et appel d’offres EPC par exemple), |
10. Le projet dépend-il de financements internationaux (Banque mondiale, IFC, etc.) ?
Nous mobilisons des partenaires techniques et financiers internationaux pour garantir la viabilité du projet. IFC assure le lead de la mobilisation des prêteurs privés. |
11. Comment le projet contribue-t-il à l’économie locale et nationale ?
Création d’emplois directs et indirects, partenariats avec des entreprises locales, développement d’infrastructures, appui à l’élaboration et la mise en œuvre des plans locaux de développement, contributions fiscales et parafiscales. |
Questions socio-environnementales
12. Quelles sont les principales mesures de protection environnementale mises en place ?
Toutes les mesures sont définies dans le Plan de gestion environnemental (PGE) décliné en divers plans spécifiques (PGES) basés sur la hiérarchie de mitigation (E-R-C) |
13. Comment le projet prend-il en compte le changement climatique dans sa conception et son exploitation ?
Réalisation d’études spécifiques pour évaluer la résilience de la production et la sûreté des ouvrages, globalement conçus pour permettre une adaptation à des variations climatiques. Evaluation et suivi des émissions de GES |
14. Quelles sont les mesures de conservation de la biodiversité dans la zone d’influence ?
Par la mise en œuvre du PAB (aquatique et terrestre) qui sont en cours de développement. |
15. Comment le projet respecte-t-il la Norme de Performance SFI 8 sur le patrimoine culturel ?
Application rigoureuse des Normes de performance 1 à 8, à l’exception de la PS 7, pas applicable au projet Volobe. Application également de la séquence ERC « Eviter, Réduire, Compenser » (Gestion des découvertes fortuites, Mécanisme de Gestion des plaintes, etc…) |
16. Comment sont prises en compte les zones sacrées ou culturellement sensibles ?
Elles sont identifiées et intégrées dans le tracé et la conception pour éviter tout impact autant que possible. Le cas échéant, des mesures compensatoires doivent être mises en place. |
Questions Relations communautaires
17. Comment se déroule la consultation avec les communautés locales ?
Par la réalisation des consultations préalables et du public, des réunions régulières des visites terrain, et un dialogue continu avec les parties prenantes locales définies dans notre Plan d’engagement des parties prenantes. |
18. Comment sont traitées les préoccupations exprimées dans les cahiers de doléances ?
Suivi strict du processus du mécanisme de gestion des plaintes déjà en place et opérationnel.
19. Quelles mesures sont prévues pour accompagner les PAP (Personnes Affectées par le Projet) ?
Par la mise en œuvre du Plan d’Action de Relocalisation (PAR), et Plan de Restauration des moyens d’existence (PRME). Respect des règlementations en vigueur sous l’égide des ministères concernés (MEH – MEF-MDAT) et les membres de la Commission d’Evaluation Administrative (CAE)
20. Les populations locales bénéficieront-elles directement de l’électricité produite ?
Accompagnement des communes concernées pour le développement et la mise en œuvre de leur PCD. Mise en œuvre de la politique RSE de CGHV avec pour objectif une électrification de la villages environnants du projet, par l’intermédiaire de solutions off-grid ou in-grid en fonction des différentes configurations locales. |
Questions Règlementaire et légal
21. Quelles autorisations ont été obtenues à ce jour ?
Contrats de Concession et d’achat d’électricité, permis environnemental et autorisations administratives en vigueur. |
22. Quelles sont les obligations légales en matière d’études d’impact environnemental et social ?
Application des dispositifs définis dans le décret MECIE. Conduites conformément à la loi malagasy. |
Questions Sensibles et réputation
23. Certaines rumeurs évoquent des déplacements forcés : quelle est la réalité ?
Aucun déplacement n’est imposé sans consentement, et toute réinstallation suit les procédures légales et les standards SFI. |
24. Comment la CGHV assure-t-elle la transparence vis-à-vis du grand public ?
A travers des réunions publiques, des publications régulières d’informations dans la presse locale et nationale ainsi que sur son, site web et ses réseaux sociaux actualisés. |
Nous sommes à votre écoute
La transparence et l’accès à l’information sont au cœur de notre démarche. Nous nous engageons à vous tenir informés sur les principales étapes du projet et à vous apporter des clarifications sur les différents enjeux liés au projet, les impacts ainsi que les retombées sur les communautés.


